Phoenix - United
[Il est à noter que cette note a été écrite et composée il y a fort fort longtemps, le 26 janvier 2005, cependant je n'ai pas tant changé d'avis à propos de cet album alors il me semble normal de n'effectuer qu'un pur copier/coller, surtout que là où il était publié, personne ne l'avait jamais lu, pour des nouvelles plus fraîches lire les deux articles ci-dessous concernant le Rock en Seine qui vient de s'achever. Vous excuserez l'absence de sources, à l'époque, je ne m'embarrassais pas de ça...] Phoenix -United-. Le premier album de ce groupe trop peu (re)connu dans son pays
natal... Sans trop s'attarder sur tout le blabla que vous pourrez
trouver sur le groupe passons tout de suite à mon "humble" critique de
l'album... J'ai mis trois ans à le trouver c'te putain de disque, alors
vous imaginez mon soulagement, quand, enfin, je peux le poser dans ma
petite chaine. Tout en entendant les premiers accords de "School's rules"
- instrumental au titre ironique à bien des points qui doit être en
grande partie à l'origine des critiques abominable qu'a reçu le groupe
à ses débuts- j'explore le livret bien maigre, un "sommaire", une photo
en double page contenant les portraits des quatre membres du groupe, et
les credits et remerciements... Ensuite "Too young" le single qui a peu marché lors de sa
sortie... qui est pourtant assez pop... aux paroles légères et le
rythme légèrement répétitif... mais on sent dans cette chanson les
prémices d'Alphabetical même si la voix du chanteur est un peu forcée
par moment, trop dans les aigues... pas la meilleure chanson mais une
bonne introduction à l'univers Phoenix... Par contre le clip homemade
est très convaincant et décalé... Une petite musique d'église pour commencer "honeymoon" chanson
nostalgique à la construction circulaire. Il y a toujours la présence
d'une "autre" personne comme dans quasiment toutes les chansons, la
personne aimée, où celle avec qui tout est achevé... depuis peu. Théme
qui revient tout au long de l'album. Un moment de poésie avec le bémol
du simili orgue qui irite l'oreille au bout des 4minutes 59... Et là.... C'est LE tube... "they say and end can be a start..."
Premieres paroles d'if I ever feel better, que vous DEVEZ connaitre.
Deuxième single qui a bousculé toute l'Europe, des paroles de génie qui
à premiere vue peuvent sembler arrogante et hautaine comme l'image
qu'on a collé au groupe à ce moment... mais qui est toute autre... la
suite logique de Too Young en beaucoup plus marquante....Un accent
irréprochable dans l'interprétation et un phrasée délicieusement Yaourt
quand les phrases sont trop longue. Une chanson sublimée par ces petits
défauts. Party time... on comprend vite le choix du titre !! Cette
chanson déménage, et on a un apperçu de ce que peut donner le groupe en
concert!! Mais le mal est fait, les vilains critiques nous priverons
d'une tournée française dès 2000... arf. On voit un peu le pastiche des
groupe rock énervés dans l'instru où sont placées des paroles plutot
superficielles et futiles. On fire... on rentre dans le vif du sujet, la voix trouve son
accord complet avec la mélodie et on peut prendre notre envol amorcé
avec le titre phare... l'amour toujours, et les rythmes différents
importés d'afrique, une chorale qui joue aux questions réponses. Un
petit bijoux sur cet album. Embuscade... enfin un titre à consonnance francaise ... en
effet, ils n'ont pas voulu ecrire leurs paroles en francais comme
l'aurait souhaité une maison de disque car cela ne collait pas avec le
rythme de leur musique... et dans l'ensemble ils ont bien fait. Non
seulement l'anglais leur sied à merveille mais aussi cela leur a ouvert
les portes du monde... sans qui ils seraient un groupe mort né. ... pas
grand chose à dire dessus, un peu jazzy, comme le reste de l'album à
écouter le soir... Summer days... un de mes titres favoris, parce qu'il sonne comme
une chanson pour crooner adopté par la voix claire du chanteur, un
vieux titre des cabarets américains... "i need a good day sailing, to
tell the sun and the moon, .... "hey hey c'est le titre huit, normal
que je l'aime ! Funky Squaredance... absolument abracadabrantesque... on dirait
qu'ils ont emprunté tout le matériel des daft punk pour modifier la
voix et celui de weezer pour la musique, en ce qui concerne les
paroles, c'est du Kobain... la chanson dure 9 minutes 38 et on passe
par tous le meilleur de tous les styles existant dans la musique... un
clip a été fait par roman polanski, très drole aussi... à voir sur le
site officiel disponible en lien dans ma liste de musique... en bas...
le site est en anglais bien sur. Et puis on achéve sur l'écho de l'intro, dont le titre fait
sourire : DEFINITIVE BREAKS... on dirait du Bruce Springsteen...et
on reste sur notre fin de plus.. l'opus dans son ensemble ne durant que
38 minutes... OUF j'ai fini,ne reste plus qu'à noter avec largeur, c'est un premier album : 16/20