The Bravery - The Bravery

I wonder why I never wonder why the easiest things are so hard...

Aujourd'hui au menu Naambien vous avez le choix de l'introduction :

Pour l'intro "comment on a connu The bravery" allez au numéro 1

Pour l'intro "C'est pas ma guerre" rendez vous au numéro 2

Pour l'intro "Mike Zakarin est trop sexy, je veux être réincarnée en guitare" vous pouvez choisir le 3, mais c'pas obligé.

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1) Certain(e)s d'entre vous l'ont sans doute oublié, mais les Bravery ont remplacé au pied levé le groupe Cake au Rock dans tous ses états d'Evreux en 2005. Au départ, ce groupe était réduit dans nos esprit à la seule imprononçabilité de leur nom, puis, comme on avait rien d'autre à fout', on s'est postés quasi au premier rang... et lààà... on a failli perdre powpy quand Dirt -le bassiste- a enlevé le haut (ouais pour voir l'intégral fallait être à Glastonbury), mais surtout on a fait une vraie rencontre musicale.

Perso, c'est le premier groupe que j'ai TOTALEMENT découvert lors d'un live, et c'est le premier cd que j'ai acheté à la suite du festival.

[Mike "Dirt", Ant, Sam, John, Mike Zakarin]

2) Vous savez que nous, on aime quand ça saigne, quand ça s'entretue, quand ça polémique, quand ça se fout sur la gueule entre fans et critiques... et bien avec The bravery on est servis. Acclamés par la critique, adulés par toute la scéne alternative New-yorkaise (et même toute la east coast, lâchons les mots) on se demandait qui serait assez trouduc' pour leur tirer dans les pattes ?

Suffit de chercher quel est le plus grand trouduc' de l'histoire des trouduc' (nan, pas Georgy, l'autre) : vous n'aurez sûrement pas reconnu : Brandon Flowers (leader des Killers, petit groupe de Las Vegas, Nevada).

Entre les deux Leaders une bataille a fait rage pendant toute l'année 2005 et une partie de 2006, Brandon accusant Sam de l'avoir odieusement copié tandis que Sam sortait des phrases vilaines sur le compte de Brandon. Mais tout est bien qui finit bien et Brandon s'excusera auprès de Sam jurant que son attitude n'était dûe qu'à une profonde jalousie. Wah. On est tous rassurés. La seule explication que j'entr'aperçois est que les deux groupes sont signés par Island Records, il a dû se faire remonter sérieux ses bretelles à rayure le p'tit flowers.

"We'd rather be a band that some people are going to passionately hate than a band that goes in one ear and out the other like a ringtone." -Sam Endicott'" (nous préférons être un groupe que certaines personnes détestent passionément qu'un groupe qui entre par une oreille et sort par l'autre comme une sonnerie de portable)

[Sam Endicott]

3) Michael Zakarin est la seule (ou presque) exception brune à mon addiction aux blonds. Mike Zacharin est un guitariste de talent. Mike a le profil d'Akhénaton. Mike peut être le sosie de Dali quand ça le prend. Mike Zakarin est un de mes maris potentiels dans l'avenir futuresque.

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Ensuite vous avez le choix entre écouter et regarder ou seulement écouter. Ce qui parait très con en fait quand on peut regarder mais après tout on est pas là pour VOUS juger :

You put the broke in broken hearted
You put the art in retarted

Sinon l'album en lui même est une petite merveille qui n'a qu'une seul défaut : seulement 11 chansons. Et vu le rythme effreiné on les sent pas passer. On ouvre le bal avec An honest Mistake, premier Single sorti le 28 février 2005, une intro presque orgasmique pour tous les connoisseurs du groupe. Multi utilisée dans les séries américaines ou dans divers reportages, la chanson a donné naissance à un clip hyper hype devançant la mode du Domino qui tombe. Ils ont tout compris avant tout le monde ces New-Yorkais.

Puis, No brakes, LA chanson que tout groupe est obligé de publier dans sa carrière, LA chanson sur le doute intemporel "What if you're here to save me from this? If I disappear will I be missed? I never know what I should do... Can I leave it up to you?", eux ont décidé de s'en débarasser avec style en deuxième position sur leur premier album, décision respectable.

Fearless, second single dont le folichon clip a été tourné dans des conditions Indiana Jonessiennes où la moitié du groupe a failli périr dans d'insupportables souffrances : 

Puis Tyrant, qui marque une pause dans l'album, le rythme se calme au profit de la mélodie qui jusqu'ici reposait essentiellement sur les riffs (de Mike) à remarquer aussi l'excellent travail fait avec les basses. On en oublie presque la voice du messire Endicott jusqu'au refrain pourtant ce texte différe des autres et aurait mérité un meilleur traitement. Petite tranche de poésie au milieu de textes purement Rock&Roll.

Then, GIVE IN... on sent que ça redémarre et que c'est pas près de s'arrêter on est surpris : le groupe nous a habitué à des intros soignées à la note près et là c'est la voix qui débarque brutalement avec un "All I want is everything" particulièrement séduisant qui durera 2:48. [Cette chanson est souvent comparée à du Strokes, le groupe est souvent comparé aux Strokes et Sam à Julian, mais je n'accorde aucun crédit à cette dernière rumeur : Sam est moche, mais charismatique et a les cheveux propres, Julian est beau, charismatique et a les cheveux sales : public choisis ton camp.]

Swollen summer avait tout d'un single : calibrage à 3:18, idéal pour les radios, un chorus qui en rajoute une couche sur la guéguérre avec The Killers, un riff entêtant (God bless Mike), des choeurs omniprésent qui poussent au trémoussement inévitable... mais non, le single sera UNCONDITIONAL :

Le single fera très fort pendant l'été surtout en Angleterre où le groupe sera en couverture du NME aussitôt (le NME étant l'arbitre officielle dans la rixe Endicott/flowers) et le I just want, I just want love leur assurera un fidèle public d'ado prépubère (nan pas nous)

La fin de l'album s'essoufle un peu (mais très légèrement), Out of line m'énerve personnellement -et pas que parce que le chanteur énumére ses conquêtes féminines j'vous assure... - le ton plaintif du chanteur devient quasi insupportable pour mes fragiles oreilles et la musique n'est que recyclage des 7 chansons précédentes. Vous l'aurez compris on ne met PAS la plus mauvaise chanson de l'album en n°8, sinon Heightsy s'énerver beaucoup très fort.

The ring song sinon m'a tout l'air d'avoir été écrite sous acide " All these people They look so, they look so happy to me" et Rites of spring qui clôt la liste donne un chouya raison à Brandon Flowers, on a en effet l'impression d'entendre The killers (mais avec du talent). Jolie déclaration à la femme qui l'a sauvé et fait de lui un homme, donc après on dira pas qu'ils copient sur les strokes quand on entend On the other side parut plus d'un an après.

Donc pour le look un bon gros 5/5, au moins un point par membre du groupe, les paroles y'a du boulot mais aussi de vraies trouvailles dont un 3.5/5, la musique est en tous points impeccables mais il peut y'avoir par moment du déjà entendu donc 4/5 et en live je ne peux mettre qu'un 4.5/5 (pourquoi -0.5 ? bah la prochaine fois, moi aussi je veux en avoir plein les yeux, donc Mike tu sais ce qu'il te reste à faire)

17/20

[www.thebravery.com : le nouveau site promet d'être cool mais un peu jaune à mon goût, ils ont un myspace aussi et euh l'album prochain sort en mai nouveau. Ou l'inverse.]

Downtown in the shade
Staring at the sunshine in my face
Telling me to come and hide, come and play
I'm telling you the sun never goes away
And all i do is talk, talk, talk all day
I'm laughing my life away
I'm staring at the sun again
Till everything's fading
-Swollen Summer

Comments

[poopoopidoow]

Je tiens à faire remarquer que je savais que c'était bien.
Je savais que c'était bien mais je savais pas si c'était vraiment vrai. En fait.
Ma soeur m'avait promptement obligée mentalement à aller les voir "parce que ça défonce tu vas voir"... (ça sert d'avoir un envoyé spécial en Ecosse)

Ah aussi, j'ai choisi mon camp depuis longtemps maintenant, même si j'hésitais beaucoup pendant un moment : moi je suis défintivement Bravery. Brandon Flowers pue du zizi.

Et puis aussi, Public Service Announcement, c'est ni plus ni moins Travolta avec un crête rose et 10 marguarita dans le nez. C'est cool.