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29 juin 2007

Concert du 106 / Zénith de Rouen 29 juin 2007

Je viens de rentrer, sans acouphènes ou presque grâce à mes boules quiès sauveuses de tympans. Merci le Zénith de vouloir tuer une génération d'oreille entière.

C'est de mon vieil ordi rescapé que je vous écrit ce compte-rendu, avec pour fond musical les eurockéenes de Belfort 2007, où je ne suis pas visiblement. Plus particulièrement, c'est The strokes qui jouent. Et Julian me fait franchement peur. JimMorrisonement peur. Mais ne lui portons pas malheur. Sachez juste qu'il nous fait le coup de Sarkozy au G8 : non il n'est pas complétement saoûl. Mais avec la croix d'Ankh dans le dos.

Bilan de cette soirée mitigé donc :

L'affiche semblait jolie, et comme d'habitude quand c'est trop bô : gare à la déception.

Bon, on a été vacciné quelques jours avant : Anthony & the johnsons se décommandent et ne seront pas remplacés.

La moitié des gens avaient fait le déplacement pour eux, mais c'est pas catastrophique quand on s'attend à voir Two many djs, Bloc Party, Razorlight et Cocorosie.

On commence par attendre une petite heure... c'est le zénith hein. Mais on sent qu'ils commencent à faire traîner.

Puis on découvre les prix exhorbitants du stand de bière qui commence par un K. Et on se dit que 9h de concerts avec la bouteille d'eau à 2,50€, c'est encore une fois une tentative d'extermination de la jeunesse.

Mais le Zénith comme camp de concentration c'est pas non plus la fange.

Il y a peu de monde pour le premier concert des Cold War Kids, une découverte totale pour moi.

Pas mauvais. Mais le son est d'une telle immondice que la voix du chanteur devient vite insupportable. Je dirais qu'il s'agit là d'un Weezer un peu plus rock et moins déglingué. De bons musiciens, et un live sans accroc.

S'en suit les set (très décevant... suivez mon regard) des DJ, une demi heure entre chaque concert, histoires de laisser les gens aller s'intoxiquer, faire la queue au toilette, se réintoxiquer, et réintégrer la salle pour la joncher de verres en plastiques de bières de la marque en K.

Cocorosie me laisse le temps de faire un somme (si si...), mais je suis complétement consciente de mon manque d'égard à leur encontre : je ne supporte pas Björk, surtout quand elle s'est prise les doigts dans son camion de pompier, et je trouve que sa soeur incarne tout ce que le lyrique a de lourdingue. Ca en fait trop au lieu de faire décaller. Ca veut en mettre plein la vue alors qu'au fond c'est creux. Je ne m'étenderais pas sur les paroles, c'est la pénurie mondiale en ce moment.

C'est l'heure de Razorlight, Powpy frétille, Armand tressaute, je rumine d'avance. J'ai quelque chose contre Johny Johny Johny Johnyyyyyyy. C'est physique. Pourtant c'est ce qu'il y a de mieux sur le marché du blond rockeur fasheune slapette en ce moment. Et bah non.

C'est peut-être dû au fait qu'il n'a aucun talent. Que ses chansons ne parlent de rien. Qu'il chante aussi bien qu'un Happy Tree Friend au moment critique du cartoon. Qu'il bouffe la moitié des paroles de ses chansons comme s'il allait râter sa navette pour Versailles.

Bref. Johny Borrell C'EST Razorlight, non seulement il les a recruté sur Casting, mais en plus, s'il ne misait pas sur son corps d'athléte, personne n'en aurait entendu parler.

Les deux premières chansons sont abominables, je quitte la salle. Lorsque je reviens, il met 2 minutes à enlever son t-shirt décolté. Il aura au moins su me provoquer un levage de sourcil. Au moins, sur son torse, je n'ai rien à redire. Ou si : encore. (Même si, Monsieur Borrell, faudra m'expliquer ce phénomène physique qui vous permet de porter des tailles -vertigineusement- basses qui ne révélent ja-mais votre fessier et ce même lorsque vous vous tortillez tel un comdamné à mort épiléptique).

Le seul effort qu'il fera, pour la chanson finale, de présence scénique, sera pour copier/coller l'attitude du Roi Lézard. Même pause avant de scander, même regard à la foule, même démarche. Je lui en aurais vomis sur son pyjama immaculé.

Un point positif ? Leur batterie était magnifique. L'instrument. Pas l'humain fournit avec.

Heureusement, Bloc Party est revenu sauver la mise, même s'il faut aimer le style et qu'il y a eu des problèmes technique, leurs efforts ont payé. Kélé, le leader, nous a même offert une hilarante balade dans le public suivi à la laisse par un technicien débordé par autant d'énergie. Par de réorchestration magistrale par contre, on serait déçu à moins. L'album finissant par lasser, le live ne déparaillant pas tellement.

On pensait pouvoir se lâcher complétement sur Two Many Dj's quand on nous apprendra qu'un des deux protagoniste a prévenu à 20h qu'il avait "la fièvre"...

...j'avais piscine mais je suis venue quand même...

...résultat on a collé un Dj Zebra du callibre de Fatal Bazooka, aussi délicat que Metallica reprenant du Tchaikov. Spécialiste du "bootleg" parait-il.

Dépités, notre trio de choc a donc joué les gogodanceuses 5 minutes avant de décamper vite fait.

Rien ne vaut une ballade de nuit dans une AX sur des routes de campagne avec Artic Monkeys et Gary Glitter en fonds sonore finalement.

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Commentaires
Z
Si ça t'intéresses j'ai 2 places à vendre pour le concert de Björk aux Arènes de Nîmes le 23.08.07, plus d'infos http://www.priceminister.com/boutique/zibeline34 , bon concert !!!!
S
tu me l'aurais dit pour les cold war kids, je te passais le cd... mais bon, c'est encore faisable pour entendre les paroles, quoique
S
Dance dance dance dance dance to the radiooo<br /> <br /> ouais mais non pas les Artic Monkeys kwa<br /> du coup je regrette pas de pas y'être allé
Z
pour ce résumé d'une soirée apparemment moyenne, je te déteste un peu moins d'y avoir été!<br /> Enfin de toute façon, à partir du moment où Antony était annulé.. C'était foutu!
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